INTERVIEW. Lors du troisième épisode de Pékin Express, L’épopée des maharadjas, les copines parisiennes, Rose-Marie et Cinzia, ont enchaîné les galères. Pour Télé-Loisirs, elles reviennent sur cette journée noire qui les a fait dégringoler de la tête du classement et échouer lors du duel final.

Cinzia et Rose-Marie, candidates de Pékin Express, reviennent sur le  montage et les plans "insistants"

C’est une élimination inattendue ! Depuis le début de la course Pékin Express, L’épopée des maharadjas, lancée en Inde le 14 septembre dernier, Rose-Marie et Cinzia caracolaient en tête du classement. Les deux amies de la saison 14 avaient remporté la première épreuve et avaient pu profiter d’une visite du Taj Mahal. Elles ont également décroché la première amulette de la saison, face à six autres binômes emblématiques de cette édition All-stars. C’est lors de ce troisième épisode, diffusé ce samedi 28 septembre, que les choses se sont gâtées pour celles qui sont amies depuis 2006. Les filles, qui ont participé à toutes les épreuves d’immunité depuis le lancement de la course, ont enchaîné les complications lors de la dernière journée. Arrivées dernières devant Stéphane Rotenberg, elles se sont inclinées face à Fabrice et Briac lors du duel final. Elles rejoignent donc Hoang et Quyen et Nathalie et Angie sur le banc des éliminés. Aujourd’hui, elles réagissent à leur départ de l’émission.

“Je sais ce qu’on aurait pu changer” : ce que Rose-Marie et Cinzia auraient aimé faire différemment pour rester dans Pékin Express All-stars

Télé-Loisirs : Vous faites un parcours quasi sans faute depuis le début, est-ce que l’élimination n’était pas d’autant plus rude ?
Cinzia 
: Mais si, c’est horrible. C’est aussi ça Pékin Express, rien n’est jamais acquis. Nous on a eu une journée noire, ça a été celle-ci et elle nous a été fatale. Alors que dans des saisons normales, il y a toujours la possibilité d’être repêchée, mais là c’était pas le cas donc ça nous a coûté notre place.

Est-ce que vous avez des regrets par rapport à votre course ? Des choses que vous referiez différemment ?
Rose-Marie 
: Il nous est arrivé une multitude de péripéties. La journée a commencé avec les piments…
C : Je sais ce qu’on aurait pu changer, j’aurais dû manger moi les piments…
R-M : Non, parce que tu avais dû manger des testicules de chèvres et tu ne pouvais plus rien avaler, c’est pour ça. Parce qu’on sait que Cinzia mâche beaucoup plus vite que moi, moi je mange en deux heures ce que les autres mangent en quinze minutes (rires). On est passé d’une fraction de seconde à gagner le drapeau rouge à se retrouver à arriver dernières après une journée catastrophique. C’était la pire journée qu’on ait vécue dans les deux saisons confondues. Ça a commencé par les piments qui m’avaient pris toute mon énergie le matin, ensuite la panne d’essence…

“Fabrice et Briac nous auraient choisies aussi” : Rose-Marie et Cinzia reviennent sur leur élimination de Pékin Express, L’épopée des maharadjas

Rose-Marie, comment avez-vous l’épreuve où vous avez dû avaler cinq piments en un temps record ?
R-M : 
J’ai mis, je pense, trois semaines à m’en remettre. Claire et moi, on est pareilles, on ne se pose pas de questions et on a avalé ça avec une rapidité jamais vue. C’est quand ça s’est arrêté que notre corps a réagi avec une grande violence. Je pense que si on avait gagné le drapeau rouge, mon corps aurait mieux toléré.

Vous avez choisi d’affronter des amis pour le duel final, est-ce que ça rend les choses encore plus difficiles ?
R-M :
 Il faut savoir que Fabrice et Briac, je les avais hébergés à la maison, à Genève. Mais on était proches de tout le monde donc c’était un choix qui était difficile. Clément et Émeline était avec nous en tête de course régulièrement.
C : Puis Papi JC et Axel venaient de se faire deux duels finaux, donc il y a vraiment un sentiment d’injustice qui s’installe. On a voulu les épargner parce que nous on avait été choisies deux fois de suite en duel final aussi et franchement c’est dur. Fabrice et Briac n’avaient pas été brillants la veille, Clément et Émeline avaient fait l’épreuve d’immunité avec nous sur l’étape 2 et l’étape 3. Et il faut savoir que si ça avait été la situation inverse, Fabrice et Briac nous auraient choisies aussi donc c’est sans rancune.

“On n’était jamais arrivées dernières”: la dégringolade de Rose-Marie et Cinzia, binôme prometteur de Pékin Express, L’épopée des maharadjas

Cinzia, vous arrivez devant Rose-Marie en rigolant à la fin du duel final. À quoi vous pensez à ce moment-là ?
C : 
J’avais déjà conscience que j’avais pris du retard sur l’allée, même si j’ai été très rapide sur la mission, j’ai vite compris sur le chemin du retour que c’était mort. Je n’avais qu’une envie, c’était de rejoindre Rosie pour lui éviter de vivre ça toute seule, je n’avais pas du tout envie qu’elle subisse l’attente.
R-M : Moi c’était l’inverse, je me disais : “Mon dieu vivement que ce calvaire se termine pour elle. La pauvre, elle est encore là-dedans alors que tout est fini”. Quand je l’ai vue arriver avec le sourire, on a éclaté de rire parce qu’on s’est dit que c’était vraiment la journée noire de A à Z. Elle est arrivée quelques minutes à peine après Briac.
C : Je pense qu’on a fait une démonstration de ce qu’était une journée de m*rde (rires). Quoiqu’il arrive on kiffe, je souris parce que je ne veux pas qu’elle ait de la peine. C’est toute notre relation qui est représentée à ce moment-là parce qu’on a envie que chaque moment soit un moment de bonheur. On s’est dit qu’on avait quand même de la chance d’avoir refait un Pékin Express et d’être arrivées jusqu’ici.

Qu’est-ce qui a été le plus difficile pour vous dans cette course ?
R-M :
 Toute la dernière journée a été terrible. Il faut savoir qu’on n’était jamais arrivées dernières, sur toute notre première saison ça n’était jamais arrivé. Personne ne s’y attendait. Rien n’est joué, surtout dans une saison comme ça. La moindre péripétie nous coûte hyper cher. Comme c’est plus court, tout est condensé. Depuis le premier jour, on n’a pas eu de répit, émotionnellement c’est hyper intense. J’ai l’impression qu’il y avait des handicaps tout le temps.
C : Pékin Express c’est tellement plein d’imprévus. Jamais on ne se serait imaginé arriver dernière, dès la troisième étape.