Florent Pagny sort du silence. Dans un podcast de la chanteuse Rose, l’artiste donne des nouvelles de son combat contre le cancer du poumon. Il révèle avoir eu d’autres soucis de santé ces derniers temps : “Attention à ce truc-là…”.

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Florent Pagny donne de ses nouvelles. Alors qu’il s’était promis à prendre une pause médiatique jusqu’en 2026, l’artiste a accepté l’invitation de la chanteuse Rose pour son podcast “Contre-addictions”, disponible sur toutes les plateformes de streaming. Comme à chaque invité, le baryton lui a donné sa propre définition de l’addiction : « C’est quand on ne peut pas se retenir d’aller chercher quelque chose. Quand tu aimes vraiment le sucre et que tu vas le chercher, tu vas tout le temps chercher le sucre que t’aimes bien ». Alors que son dernier album “2bis” cartonne (200.000 ventes), Florent Pagny se livre cash sur sa consommation de cannabis et ses jeunes années où il a été au contact d’héroïnomanes : « [Ça] a fait et fait partie de mon quotidien, naturellement. J’ai une nature qui aurait tendance à être un peu nerveuse et tendue. Dieu merci, un jour j’ai rencontré le cannabis qui m’a détendu, recentré et qui m’a permis de faire ce que je fais sans m’énerver ».

“En vieillissant…”

Sauf qu’aujourd’hui, en raison de son cancer du poumon, l’interprète de “Ma liberté de penser” prend des gélules ou des doses de THC : « En l’ingérant c’est un autre voyage. Ça vient plus tard, mais ça dure plus longtemps ». Et s’il se soigne contre la maladie, tout n’est pas fini puisque ses contrôles vont encore durer au moins « un an et demi ». D’ailleurs, Florent Pagny révèle avoir eu un autre petit souci de santé avant d’enregistrer le podcast : « Tu finis par avoir une lecture interne de toi qui fait qu’en vieillissant, tu ressens. Là, tout à l’heure, je sors, j’ai un point au milieu de ma vue. Et j’ai déjà entendu dire : “Attention à ce truc-là, il faut faire gaffe”. Mais je ne sais plus pourquoi… D’un seul coup, je regarde trois numéros, et celui du milieu je ne le vois pas ».

Si Florent Pagny va « un petit peu mieux », il complète : « J’ai passé la matinée au volant avec ce phénomène en me disant : il faut que j’appelle mon oncologue et que je lui dise : “Bon, dernièrement, je suis un peu spécial et là il vient de m’arriver ce truc-là”. T’en peux plus, il y a toujours un truc ». Et d’ajouter avec philosophie : « Quand tu passes la soixantaine, tu te rends compte que tu es plus proche de la fin que du début ».